Les vibrations propres et l'analyse du spectre de réponse sont toujours déterminées dans un système linéaire. Si des non-linéarités sont définies dans le système, elles sont linéarisées et ne sont donc pas considérées. Il peut s'agir par exemple de barres de traction, d'appuis non linéaires ou d'articulations non linéaires. Le but de cet article est de montrer comment elles peuvent être traitées dans une analyse dynamique.
Afin d'évaluer l'influence des phénomènes de stabilité locale des composants élancés, RFEM 6 et RSTAB 9 vous offrent la possibilité d'effectuer une analyse de charges critiques linéaires des sections. L'article suivant est consacré aux bases du calcul et à l'interprétation des résultats.
La vérification des barres en acier formées à froid selon l'AISI S100-16 est désormais disponible dans RFEM 6. Vous pouvez accéder à la vérification en sélectionnant « AISC 360 » comme norme dans le module complémentaire Vérification de l'acier. « AISI S100 » est alors automatiquement sélectionné pour la vérification formée à froid (Figure 01).
La vérification des assemblages rigides par platine d’about s'avère particulièrement complexe dans le cas d'assemblages à quatre rangées et de contraintes de flexion multi-axiales car il n’existe pas de méthode de calcul de référence.
Les déformations élastiques d'un composant dues à une charge sont basées sur la loi de Hooke, qui décrit une relation contrainte-déformation linéaire. Les déformations élastiques sont réversibles : lorsque la charge n'agit plus, le composant reprend sa forme d'origine. Les déformations plastiques entraînent au contraire un changement de forme irréversible. Elles sont généralement beaucoup plus importantes que les déformations élastiques. Dans le cas des contraintes plastiques de matériaux ductiles tels que l'acier, les effets du fluage interviennent lorsque l'augmentation de la déformation s'accompagne d'un durcissement. Ces contraintes causent des déformations permanentes et, dans les cas extrêmes, la rupture du composant.
Le flambement des coques constitue un problème de stabilité très récent dans le domaine du calcul de structure et il n'a pas encore fait l'objet de recherches approfondies. Cette particularité s'explique par la complexité de la théorie associée à ce sujet. L’introduction de la méthode aux éléments finis et les progrès réalisés dans ce domaine évitent par ailleurs à de nombreux ingénieurs à devoir travailler sur la théorie du flambement des coques. L'ouvrage [1] offre une bonne vue d’ensemble des problèmes et des erreurs qui résultent de cet état de fait.