Par exemple, les poteaux doivent être modélisés à l’aide de barres. Étant donné que les éléments de plaque n’ont pas de degrés de liberté en rotation, il est impossible de considérer des ressorts de rotation. Il est donc important de modéliser l’assemblage de barre d’une manière aussi réaliste que possible.
L’exemple décrit dans cet article permet de comparer différents modèles de poteaux. Le modèle est une plaque en béton C25/30 de dimensions 0,24 m ∙ 6,5 m ∙ 2,5 m. Les poteaux ont des dimensions de 0,24 m ∙ 0,45 m ∙ 2,5 m.
Modèle 1
Ce modèle applique un couplage rigide sur la largeur du poteau à l’aide d’éléments de barre. Au milieu de ce couplage se trouve un appui nodal avec les rigidités de ressort suivantes.
Ressort d’effort normal :
Ressort de rotation :
L’avantage de ce modèle est qu’il n’est pas nécessaire d’entrer les poteaux eux-mêmes. De plus, vous pouvez facilement éviter les singularités en utilisant des appuis nodaux. Cependant, les valeurs de ressort de l’appui nodal doivent être déterminées manuellement à l’avance.
Modèle 2
Dans ce modèle, les barres d’appuis continuent jusqu’à un ou deux ensembles d’éléments du maillage EF dans la surface du mur. L'objectif est une détermination à peu près réaliste d’une connexion entre l’appui et le voile approximativement. L’avantage de cette méthode est qu’il n’est pas nécessaire de déterminer les ressorts manuellement et que l’assemblage peut être modélisé très rapidement. Cependant, étant donné que les distributions des efforts internes dans la zone de connexion des appuis sont souvent perturbées dans la plaque, cette option ne peut être recommandée qu’en fonction du modèle.
Modèle 3
Contrairement au modèle 2, les appuis ne sont pas prolongés dans le voile, mais connectés à la plaque de la même manière que dans le modèle 1. La rigidité des couplages doit être définie avec une valeur suffisamment élevée. L’avantage de ce modèle est que la modélisation est relativement rapide et simple. Dans ce cas également, les valeurs de ressort ne doivent pas nécessairement être déterminées à l’avance. Les inconvénients du deuxième modèle peuvent également être évités.
Modèle 4
Dans le modèle 4, les poteaux sont modélisés à l’aide de surfaces avec les cotations correspondantes. Afin de comparer la distribution des moments sur tous les modèles, les poutres résultantes sont définies au milieu des poteaux. Les résultats surfaciques sont ainsi intégrés et les efforts internes résultants sont obtenus. Ces barres peuvent également être calculées dans le module RF-CONCRETE Columns, par exemple.
Conclusion
D’une manière générale, tous les modèles doivent éviter les singularités en utilisant des appuis nodaux. Tous les modèles peuvent être créés de manière beaucoup plus réaliste en modélisant les poteaux sur la plaque comme un appui nodal. La différence entre les résultats du modèle 1 peut s’expliquer par le fait que les rigidités horizontales du poteau sont complètement omises.