L’onglet Armatures du bloc vous permet définir les armatures de l’encuvement. Les cadres horizontaux et verticaux sont à saisir séparément.
La disposition des armatures varie en fonction de la nature de la surface intérieure des parois de l’encuvement. L’entrée des deux armatures est expliquée dans les sous-chapitres.
Bloc de fondation à parois rugueuses
- Armatures verticales
Le moment déterminant pour la vérification des armatures verticales est calculé selon la formule suivante :
Pour la vérification de la section en acier requise des armatures verticales, la largeur d’une poutre équivalente est requise. Elle est calculée comme suit :
Le moment résistant MRd, qui est supérieur au moment de rupture Mmaßg, est ensuite déterminé. Il en résulte la section en acier requise.
- Armature horizontales
La section en acier requise des cadres horizontaux correspond à la plus grande valeur des armatures déterminées pour les deux directions verticales.
Bloc de fondation à parois lisses
Les blocs de fondation à parois intérieures lisses ont le même principe que les fondations par encuvement à parois intérieures lisses.
- Principe de base : Efforts internes dans le bloc de fondation
Entre le poteau encastré et le corps de fondation, la transmission de la charge se fait par une paire de forces horizontales. Le moment « M » résultant du moment de flexion ainsi que la force horizontale « H » sont résolus en deux forces opposées « Ho » (en haut) et Hu (en bas) :
Ces forces agissent dans des directions opposées et doivent être transférées dans le bloc de béton par les armatures.
- Armatures horizontales
Dans le plan horizontal, la fondation est considérée comme un système de treillis avec des barres de compression et de traction. L'angle d'inclinaison des barres de compression donne la force de traction horizontale requise, qui doit être reprise par les armatures :
- Armatures verticales
La composante verticale de Ho génère des forces de traction en cisaillement ainsi que des forces de traction de rive le long de la paroi de l’encuvement. L’effort de traction en cisaillement est généralement si faible que son influence est négligeable :