Effet de raidissement du béton dans la zone en traction
Dans les parties fissurées du béton armé, les efforts de traction dans la fissure sont transmis par les armatures seules. Cependant, entre deux fissures, les contraintes de traction sont transférées dans le béton par le couplage (déplaçable). Ainsi, le béton contribue à la résistance aux efforts de traction internes, ce qui entraîne une augmentation de la rigidité du composant. Cet effet est dû à la contribution de raidissement du béton en traction entre les fissures, également appelée raidissement en traction.
L’augmentation de la rigidité des composants structuraux due au raidissement en traction peut être considérée de deux manières :
- Affichage avec la résistance en traction du béton
Une contrainte de traction résiduelle constante après la formation des fissures peut être impliquée dans le diagramme contrainte-déformation du béton. La contrainte de traction résiduelle est considérablement plus faible que la résistance en traction du béton.
Il est également possible d’introduire des relations contrainte-déformation modifiées pour la zone en traction qui considère la contribution du béton en traction entre les fissures à travers une bifurcation de diminution dans le graphique après que la résistance à la traction ait été atteinte.
RFEM 6 propose les trois approches suivantes pour modéliser la résistance en traction du béton afin de considérer le raidissement en traction.
- Quast
- Quast modifié
- Hsu et Mo
- Affichage avec la courbe des caractéristiques modifiées de l’acier
Une autre approche consiste à modifier le diagramme contrainte-déformation « pur » de l’acier de béton armé.
Dans ce cas, une déformation de l’acier réduite εsm est appliquée dans la section concernée, avec la déformation résultant de εs2 et un terme de réduction dû au raidissement en traction.